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J'ai testé pour vous : la coupe menstruelle ou « cup »

Dernière mise à jour : 24 oct. 2018

Par Lou



Qu’est-ce la cup ?

C’est une coupe en silicone médical ou en TPE (Thermoplastique Elastomère), qui est une matière similaire au silicone, avec l’avantage de pouvoir être recyclée plus facilement. La cup permet de recueillir le flux menstruel en toute sécurité, discrétion et hygiène.


Pourquoi passer à la cup ?

La meilleure des raisons de passer à ce nouveau mode de protection hygiénique, sont tout simplement l’hygiène et la santé. Les serviettes contiennent des gels super-absorbants, et sont également parfumées et blanchies ce qui leur laisse des traces importantes de dioxine (c’est un poison très toxique naissant de la réaction entre le chlore, qui sert à blanchir et désinfecter, et la viscose, matière « douce » que l’on trouve aussi dans les tampons). L’OMS a classé cette substance comme cancérigène.

Les tampons, dont le coton est cultivé à grand renfort de pesticides, sont également blanchis.  On y trouve également de l’alcool ainsi que de l’aluminium, tout comme dans les serviettes. La paroi vaginale étant très absorbante, toutes ces substances toxiques se retrouvent accumulées au fil du temps dans l’organisme.

Aussi,  la cup a l’avantage de ne pas absorber le flux, mais de le recueillir, sans qu’il soit jamais au contact de l’air. Ceci évite les mauvaises odeurs, ainsi que le développement de bactéries.

De plus, le prix des protections classiques est très élevé ! Une femme utilisera environ 10.000 serviettes et tampons au cours de sa vie, ce qui représenterait environ entre 5.000 et 10.000 euros.  Une cup coûte entre 15 et 20€, et si vous ne la perdez pas elle peut durer des années et des années !

Réduire nos déchets fait également partie des raisons pour lesquelles il est indispensable de repenser notre protection intime. Les tampons et serviettes n’étant pas recyclables, il encombrent notre planète une fois utilisés, c’est-à-dire très rapidement, et en nombre !


Comment l’utiliser ?

Déjà, il faut choisir la bonne taille pour sa cup. Les sites spécialisés expliquent très bien comment choisir : en fonction de sa propre taille, de sa corpulence, et de si l’on a déjà accouché par voie basse. Il existe également des modèles de différentes couleurs, et avec différentes tiges (en forme d’anneau, de boule ou de tiges classique)

Ensuite, il suffit de plier sa cup dans sa longueur et de l’insérer dans le vagin, où elle s’ouvrira toute seule et se mettra en place naturellement. Comme un tampon, elle ne doit pas nous gêner. La retirer demande un petit entraînement, mais une fois qu’on a compris le truc, ça ne pose pas de problème.

Selon le flux, elle peut rester en place toute la journée, et bien sûr elle ne fuit pas si vous avez choisi la bonne taille.


Mon expérience perso

J’ai acheté ma première cup il y a environ 1 an et demi, sur un site un peu fourre-tout, vraiment pas cher, juste pour tester (j’ai un peu honte mais j’avoue : c’était aliexpress.com ; si vous ne connaissez pas, n’y allez pas ; et si vous connaissez n’y allez plus !). Bon, j’ai payé la cup 2$, certes, mais elle était de très mauvaise qualité : épaisse, désagréable à porter, avec une longue tige qui me gênait sans cesse (et rose fluo, en plus) Et certainement pas en silicone ou TPE médical… ! Mais ça je ne le savais pas encore. J’ai donc essayé de l’utiliser plusieurs fois, mais je n’ai pas été convaincue.

J’ai donc lâchement laissé tomber.... Puis, il y a environ 6 mois, je me suis mieux renseignée, et j’en ai commandé une vraie de la marque Meluna, sur le site d’une boutique bio et écolo : www.ferme-des-peupliers.fr. J’ai sélectionné ma taille et j’ai choisi la tige « boule » (car comme je vous le disais, j’avais été gênée par la tige longue de ma première cup). Pour moins de 20€, frais de port inclus, j’ai eu ma nouvelle cup, fine, souple et douce, en TPE médical, certifiée exempte de produits chimiques toxiques. Livrée avec sa petite pochette discrète, elle était bien plus « pro » que la première…

Je n’ai eu aucune difficultés à l’utiliser, sauf pour la retirer. Je mettais bien une minute à l’enlever au début, mais c’est simplement que je n’avais pas compris l’essentiel : avant d’attraper directement la tige (ce qui peut être déjà problématique, car la cup a tendance à monter au fond du vagin) et tirer dessus, il faut faire entrer un peu d’air, sinon « effet ventouse » garanti, et donc impossible de l’enlever sans que ce soit désagréable, ni sans en mettre partout. Ma technique perso est donc de presser la cup contre la paroi du vagin avec un seul doigt et de la faire glisser vers le bas tout simplement. Finalement, la tige (boule ou pas boule) n’est pas du tout utile à mon avis, mais j’imagine que chacune peut trouver la technique qui lui sied le mieux.

Quoi qu’il en soit, je vous encourage toutes à passer le cap ! L’idée même de porter une serviette ou un tampon me semble dégoûtant après être passée à cette méthode tellement bien plus saine, propre et agréable ! Et bien sûr, plus écolo.

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